[Témoignage] DRT : Formation Green Belt Lean-6 Sigma et conduite de projet amélioration continue

Emmanuel Cazeils

Chargée de projets Recherche et Développement

Après avoir obtenu le titre de Docteur en Chimie Organique en 2007 à Bordeaux, puis réalisé un postdoctorat de 2 ans en Nouvelle-Zélande, je suis arrivé chez DRT fin 2009 en tant que chargé de projets R&D (Recherche et Développement). Poste que j’occupe toujours.

Quelles étaient vos motivations pour suivre le parcours Green Belt Lean-6 Sigma ?

L’envie de découvrir de nouvelles façons d’aborder des problématiques « majeures ». Et de les piloter en s’appuyant sur des méthodologies ou outils spécifiques a été la raison première de mon choix. D’autres aspects importants ont été notamment ; de m’ouvrir à d’autres thématiques que la R&D ainsi qu’avoir et partager une autre vision de la Société, ses projets et difficultés majeurs.

Pourquoi recommanderiez-vous ce parcours à l’un de vos homologues ?

  • Pour gagner en compétences techniques et managériales,
  • pour s’ouvrir l’esprit sur d’autres thématiques et problématiques que son quotidien,
  • et pour interagir et travailler beaucoup plus efficacement en transverse.

Comment s’est déroulée la partie théorique du parcours Green Belt Lean-6 Sigma ? Qu’en avez-vous pensé ?

La formation s’est déroulée en 3 sessions de 2 jours… Avec l’accent particulièrement mis sur la méthodologie DMAIC et les outils spécifiques et/ou communs à chaque phase.

La mise en pratique de certains outils a vraiment permis de mieux comprendre leur sens et intérêt, et de se retrouver moins démunis lors de leurs mises en application.

Comment s’est déroulée la partie pratique ?

> Choix du projet d’entreprise :

En présence du CODIR et des aspirants GB, plusieurs projets « majeurs » ont été listés puis évalués en fonction d’un certain nombre de critères, (efficacité / impact, coût / durée) et enfin répartis en fonction des souhaits.

Le projet que j’ai piloté était dénommé « priorisation des demandes d’intervention ; étude de la criticité des équipements », la problématique étant d’avoir environ 1 demande sur 2 (adressée à la Maintenance) qualifiée d’urgente par les Demandeurs.

> Difficultés rencontrées :

De prime abord, piloter un projet ne concernant ni de près ni de loin mon cœur de métier. Cela m’a semblé délicat et déstabilisant. De même qu’être amené à piloter un groupe dont certains ont des points de vue totalement antagonistes. Par ailleurs, maintenir un même niveau de motivation et d’implication a parfois été difficile ; en raison notamment d’importantes charges de travail à assumer pour moi comme pour mes équipiers, en plus du quotidien.

> Points de satisfaction :

Être pilote neutre et expert en méthodologie et non sur la problématique technique à proprement parler m’a été salutaire et rendu légitime. Les différents outils ont notamment permis de mieux (se) comprendre les différents points de vue et converger vers des objectifs puis des solutions concertées et partagées. Le tout sur une période relativement courte permettant ainsi de maintenir un niveau d’implication certain. Enfin, travailler avec une équipe pluridisciplinaire permet une ouverture d’esprit certaine et rafraîchissante… Pouvant être facilitant sur d’autres sujets du quotidien.

Quels résultats concrets avez-vous obtenu (chiffrés si possible) ?

Le projet étant actuellement en plein déploiement, il est difficile d’avoir le recul nécessaire pour évaluer la qualité des solutions préconisées. Pour autant, dans les stations-pilotes testées durant ce projet, une baisse d’environ 50% du nombre d’urgences a été constatée… Ainsi qu’une bien meilleure ambiance et efficacité relationnelle entre les divers protagonistes grâce à la mise en place de nouvelles fonctions et de réunions formalisées à échéance régulière.